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10 juillet 2010

Le Musée de la miniature

A Montélimar, le musée de la miniature réunit des collections permanentes qui mettent en valeur cet art étrange et maniaque.

Ainsi, Anatoly Konenko est le premier à créer des microminiatures sous son microscope en 1981. Il a commencé par peindre sur grain de riz ou de pavot, puis il se lance dans la copie de tableaux de maîtres à l'échelle microscopique. Passioné de littérature, il réussit en 1996 à retranscrire Le Caméléon, de Tchekov sur une surface de 0.9mm².

La maison de poupée est une autre attraction du musée. Cette tradition remonte à 1600, dans la ville de Nuremberg. Moyen d'éduquer les filles des familles de la haute société, la maison de poupée suit les migrations de ses propriétaires vers la Hollande, la Suisse, l'Angleterre puis les Etats-Unis d'Amérique.

Le mobilier et les accessoires, réductions de modèles de taille normale, répondent à des règles très précises : échelle 1/12e et matériaux authentiques; tout doit fonctionner (tiroirs, clés, etc...).

Enfin, au fil des vitrines, le Musée invite à un voyage dans le temps et l’espace, qui a pour point de départ l’Europe occidentale. La peinture miniature naît en Europe au Moyen Age avec l’enluminure des manuscrits et se développe jusqu’au XIXe, essentiellement par le portrait sur ivoire.

Le voyage se poursuit en Orient, qui développe depuis toujours une tradition de la miniature, majoritairement sculpturale: des pièces des époques Han et Tang pour la Chine et le d’Ere Meiji pour le Japon sont ici dévoilées.

19, rue Pierre Julien - 26200 Montélimar
Tél. 04 75 53 79 24

Pour être complet : Site du musée

Le musée sur Google map.

De Saoû au musée, l'itinéraire.

Die, la belle abandonnée

Die.jpgDie se niche au pied du massif du Vercors et au bord de la Drôme. Sa vallée est dominée par le Glandasse qui s'érige à 2 041 mètres, barrière rocheuse massive composant l'extrémité méridionale du Vercors.

Comme bien d'autres villes de la région, Die semble avoir été investie par la civilisation romaine vers le second siècle de notre ère. A cette époque, Die (Dea Augusta Vocontiorum) compte de nombreux monuments et acquiert un statut de capitale romaine, remplaçant Luc-en-Diois dans cette fonction pour le peuple des Voconces. Le titre de colonie semble lui être décerné vers la fin du IIe siècle ou dans le courant du IIIe siècle.

Au XXe siècle, Die n'a pas cru à l'industrie du tourisme, préservant ainsi de façon involontaire un patrimoine qu'on découvre aujourd'hui avec le plus grand plaisir.

La région dioise est équipée de plusieurs stations de ski, Valdrôme, Lus-La jarjatte, la principale étant celle du col de Rousset, qui attire énormément de touristes notamment pour les compétitions de chiens de traineaux. On trouve aussi beaucoup de stations de canoës et/ou kayaks, qui proposent des itinéraires le long de la Drôme, qui suit de près la route, facilitant les départs et les arrivées d'embarcations.

Le Diois se distingue par de nombreux sites d'escalades et via ferrata sur les parois rocheuses des falaises du Vercors.

Pour être complet : Site de Die

Die sur Google map.

Grâne, le charme caché

"Haut lieu du Moyen-âge, le château de Grâne est une des résidences favorites des comtes de Poitiers qui y conservent leurs archives et leur trésor. Le XVe siècle est rude, la région est régulièrement dévastée par les guerres seigneuriales, les pillages des grandes compagnies et les épidémies.

Grane.jpgHenri II donne Grâne et les comtés en 1548 à sa favorite Diane de Poitiers. Les guerres de religion y sèment la dévastation.

En 1642, Louis XIII cède le Valentinois au Prince de Monaco. Les Grimaldi sont de grands seigneurs qui vivent à la Cour de Versailles. Leur châtelain à Grâne y a pouvoir de basse justice et veille à la rentrée des impôts et redevances.

Sous la Révolution, les Grânois participent aux premières fédérations françaises organisées dans la région ainsi qu'au siège de Toulon sous le commandement du lieutenant Bonaparte. Un arbre de la liberté est planté devant l'église.

Le 19e siècle voit le triomphe, puis le déclin de la sériciculture et de l'industrie de la soie. Grâne compte quatre "fabriques". Sa population dépasse les 2 000 habitants en 1851.

A la suite du coup d'État de Louis-Napoléon, le 6 décembre 1851, plusieurs centaines de Grânois, poussés par la misère et la colère, s'arment et marchent sur Crest. Ils se heurtent à la troupe, deux d'entre eux sont tués. Le soulèvement échoue. Une répression terrible s'abat sur les insurgés (déportation, emprisonnement à la tour de Crest...).

Au 20e siècle, 75 Grânois sont tués pendant la première guerre mondiale. En 1944, la libération de Grâne est dramatique (19 morts). La population de la commune, tombée à 1067 en 1975, est remontée au-dessus de 1500. Son territoire est très vaste, 4 500 ha dont 2 000 de bois."

Robert Serre, historien de Grâne et auteur de plusieurs ouvrages sur ce thème.

Pour être complet : Site de Grâne.

Grâne sur Google map.